Escale au Népal

Nosy Faly, Madagascar.

A quelques kilomètres de Nosy Be, Nosy Faly est un prolongement de la Grande Terre de Madagascar et de la péninsule d’Ampasindava. Trois villages se répartissent sur la côte, et la vie s’y déroule au rythme du départ et du retour des pêcheurs.

Fenerive-Est, Madagascar.

Foulpointe, Madagascar.

Plus proche station balnéaire d’Antananarivo, Foulpointe regorge d’hôtels, de restaurants et de boites de nuits, ou viennent se détendre le temps d’un week-end la population aisée de la capitale. Mais, le Lundi venu, le lieu de fête se transforme en un paisible village côtier, vivant au rythme du soleil et des marées.

En pirogue sur le canal des Pangalanes, près de Tamatave (Toamasina) , Madagascar.

La pirogue, principal moyen de communication entre les villages qui bordent le littoral Est autour de Tamatave.

Mananjary, sur le canal des Pangalanes, Madagascar.

Un des ports majeurs sur le Canal des Pangalanes, Mananjary est une petite bourgade tranquille de la Côte-Est de Madagascar, située sur une lagune entre le littoral de l’Océan Indien et le canal. La ville s’anime de manière exceptionnelle tous les 7 ans, lors de la fête du sambatra. Le reste du temps, la vie y est paisible, bercée par le va et viens des vagues sur la plage, et les rotations des pirogues sur le canal, axe principal de communication entre la ville et les village de brousses situés le long du bord de mer.

Ambiance au premiers jours du Sambatra 2014, Mananjary, Madagascar.

Tous les 7 ans, la côte Est de Madagascar s’anime pour la cérémonie du Sambatra.

Véritable pivot de la culture de l’ethnie Antambahoaka, le Sambatra célèbre la fondation de la ville au XVI ème siècle par Raminia, prince arabe déchu de son trône et en quête d’un nouveau royaume.

Les festivités s’étalent sur 4 semaines, rythmées par les chants et les processions. La cérémonie se termine en apothéose le dernier vendredi  par la purification à l’embouchure du fleuve, et se clos définitivement par la circoncision des jeunes garçons au coucher du soleil.

Commençons par quelques images d’ambiance, dans les premiers jours de la cérémonie, ponctués de chant et de danses autour du tranobe, la maison de quartier ou se tiens habituellement le conseil des anciens sous la direction du panzaka, le chef traditionnel du quartier.

Sambatra 2014, colombes, défilé et danse des chapeaux

Après les cérémonies des premiers jours, viens le temps de sculpter les colombes de bois qui orneront le tranobe de chaque quartier. Viens ensuite le défilé mené par le panzaka (ici, c’est son fils qui a pris la relève) et les premières combats, simulants une attaque du village par des guerriers, figurés ici par des habitant grimés de vieux sacs, de branches et de boue.

Sambatra 2014, sacrifice des zébus.

Pas une fête malgache sans qu’on sacrifie un animal en l’honneur des ancêtres, et aussi, d’une manière beaucoup plus terre à terre, pour nourrir les participants et s’assurer qu’ils viennent en nombre. Le Sambatra ne déroge pas à la règle, et c’est aux premieres lueurs de l’aube que chaque quartier procède au sacrifice au pied du tranobe. Comme à l’accoutumée, la tête et les sabots seront offerts au dignitaire local, en l’occurence le panzaka du quartier.
Ames sensibles s’abstenir.

Sambatra 2014, procession finale sur la plage de Mananjary, Madagascar.

Clou des célébrations du Sambatra, le défilé sur la plage de Mananjary rassemble des milliers de personnes, chaque quartier défilant les uns après les autres, en commençant par les plus éloignés du lieu de célébrations à l’embouchure du fleuve. Ce n’est qu’au coucher du soleil que tous le monde retourne au tranobe de son quartier, pour procéder à la cérémonie de circoncision, qui clos définitivement les festivités. Tous les garçons nés après cette date attendront la prochaine cérémonie dans 7 ans.

Cérémonie de retournement des morts, Famadihana, Madagascar.

 

J’ai rêvé de ton père, il disait qu’il avait froid…

Ainsi s’adresse parfois un oncle à son neveu. Mais était-ce vraiment un rêve? Ou simplement, une manière détournée de signifier qu’il serait temps d’honorer les ancêtres.

Bien que principalement pratiquée sur les hauts plateaux, la coutume du famadihana, ou retournement des morts, est pratiquée sous différentes formes par de nombreuses ethnies de Madagascar.

Probablement originaire d’Asie, d’ou sa prévalence dans les ethnie des hauts plateaux, le famadihana se serait développé au 18ème siècle, à l’époque des conquêtes d’Andriampoinimerina, père de Radama premier, quand les corps des soldats morts au combats étaient exhumés du champ de bataille pour être rapatriés dans leur région d’origine.

Toujours pratiquée de nos jours à intervalle régulier de 5 ou 7 ans, cette coutume funéraire onéreuse sert également à resserrer les liens familiaux lors de ces grandes cérémonies, mais donne également des gages de respectabilité à une famille qui affiche ainsi sa réussite et son respect pour la tradition et ses ancêtres.

 

Ile Maurice, la Côte Nord-Est, la côte de la tranquillité.

Bordée par la cote Nord très dévolue au tourisme, et par les grands hôtels de l’Est,  la côte Nord-Est, entre Grand-Gaube et Poste de Flac, constitue un des derniers bastions d’authenticité de l’ile Maurice. Les montagnes de Port Louis ferment le paysage quand le regard se perds à l’Ouest au dessus des champs de cannes.  La vie s’y écoule paisiblement, loin de la vie trépidante de la capitale et des complexes touristiques.

Pourtant, les pressions se font de plus en plus fortes autours de ce petit coin tranquille.

D’un coté les industries qui polluent le lagon de leurs rejets, et de l’autre les grands opérateurs immobiliers qui bétonnent à tout va de nouveaux complexes de luxe en détruisant notamment la mangrove, berceau de l’écosystème littoral.

Alors, la Côte Nord-Est,  côte de la tranquillité, mais pour combien de temps encore?