En boutre autour des Radamas, Madagascar, 2ème partie.

En boutre autour des Radamas, 2ème partie.

En boutre autour des Radamas, Madagascar,1ère partie.

En boutre autour des Radamas, 1ère partie.

Komazara, les baobabs de la baie de Narindri, Madagascar.

Langue de terre entre les eaux de la baie de Narindri et celles du canal du Mozambique. On viens ici presque exclusivement en pirogue ou en boutre. Les catamarans préfèrent la baie de Moramba, souvent imprimée sur les catalogues de papier glacé des guides touristiques. Ici, il n’y a que quelques cases de pêcheurs, quelques lacs qui s’éparpillent entre les tanettes, ces fameuses collines malgaches, recouvertes d’herbes folles. Juste quelques vols de canards à bosse et d’oies sauvages, qui disputent aux échassiers et aux aigles pêcheurs l ‘animation d’un ciel à peine voilé. Et juste cette côte sauvage, où l’on passe en quelques minutes de marche de la mangrove boueuse aux lames de rasoir des tsingys, des racines aériennes des palétuviers aux troncs spongieux des baobabs, gardiens majestueux d’un havre de paix, où l’équilibre, bien que précaire, entre les hommes et la nature, semble encore préservé.

Ampasibe, baie de Narindri, Madagascar.

Ampasibe, baie de Narindri, Madagascar.

Antonibe, baie de Narindri, Madagascar.

Antonibe, baie de Narindri, Madagascar.

La baie d’Ambariomena, Madagascar.

La baie d’Ambariomena, Madagascar.

Carnaval de Donia, Nosy-be, Madagascar.

Tous les ans à lieu fin mai a Nosy-Be, le festival de Donia (la vie, en malgache).

Au programme des festivités qui s »étalent sur près de 15 jours, différents tournois sportifs, courses des zébus ou de motos, les traditionnelles élections de miss (de la plus jolie ou de la plus opulente) et de très nombreux concerts et spectacles. Je vous propose plus spécialement quelques images du carnaval, défilé qui permet d »élire la meilleure troupe de danse de Nosy-Be. En avant la musique!

Cérémonie Antakarana des trombas, retour de l’ esprit des ancêtres, Madagascar.

A Madagascar, la frontière entre la vie et la mort n’est pas aussi clairement définie que dans nos sociétés occidentales. Les défunts y bénéficient d »une place importante dans la société.

Et ce,  encore plus quand ceux-ci sont de sang royal. Ils continuent d »ailleurs de perpétuer leur règne bien après leur disparition et interagissent avec leur descendance à travers les trombas (prononcer tchoumbas), des personnes réceptives aux esprits, dont ils prennent possession lors de cérémonies de transe. Ici, le roi Tsimiaro III, l »actuel souverain des Antakaranas, préside en compagnie du roi de Majunga, à une grande cérémonie en l’honneur de ses ancêtres disparus lors des guerres avec l’ethnie Merina.

 

Cérémonie d’hommage aux ancêtres, Madagascar.

Aux yeux de nombreuses ethnies malgaches, il est important que les morts reposent auprès de leurs ancêtres. Ainsi, quand une partie de cette famille originaire du village d’ Ankazambo  et expatriée à Majunga, commença à accumuler les revers de fortune et les soucis de santé, il fut rapidement établit que les ancêtres manifestaient leur mécontentement de voir leurs descendance inhumée loin de chez eux.

Ne pouvant rapatrier les corps si loin pour les ramener à leur terre d’ origine, il fut décidé d’ organiser une importante cérémonie pour honorer la mémoire des ancêtres, et leur demander l’ autorisation d inhumer maintenant les défunts de la famille près de leur nouveau  lieu de résidence.

On prépara donc une grande fête, où toute la famille et le village furent conviés. On pilla le riz, on bu et on dansa plus que de raison. Puis, visite fut rendue au cimetière, dans une grotte au flanc de la montagne. On ouvrit les cercueils, on fit quelques offrandes symboliques, et on passa un bon moment en compagnie des ancêtres. Enfin,  on sacrifia un zébu dont le sang versé scella la réconciliation entre les vivants et les morts.

Bealanana, Madagascar.

Bealanana, Madagascar.

Bealanana. Village tranquille au Nord de Madagascar. Situé à 120 km d’Antsohihy , on y accède par une route qui joue les montagnes russes jusqu’à Antsahabe, puis qui s élève franchement pour accéder au plateau en franchissant un col à 1250m d’altitude. Il m’aura fallu plus de 12h de vtt pour couvrir le parcours, non sans avoir fait quelques poses pour un romazave ou un ranapanga salvateur.

La région de Bealanana est constélée de lacs et de mares, permettant la culture intensive du riz, même si la période ou j’y suis allé n’était pas très favorable à cause d’une saison des pluies qui se faisait attendre.

Comme partout à Madagascar, l’accueil est chaleureux bien que la région ne voit pas très souvent passer de vazahas, et encore moins de vazaha en vélo! Assurément une des plus belle région que j’ai visité à Mada, les rizières vert fluo étant entourées de nombreuses collines et montagnes. Le plus haut sommet du pays, Maromokotra, est d’ailleurs tout proche. Je n’ai pas eut le temps d’y aller, l’aller retour nécessitant une bonne semaine.
Ha zut! ça va m’obliger à y revenir.

Visite au cimetière, Ankazambo, Madagascar.

Visite au cimetière, Ankazambo, Madagascar.

Les tsingys de Bemaraha, Madagascar.

Les tsingys de Bemaraha, Madagascar.